Comités d’entreprise

Quelques repères sur les CE :

La loi du 16 mai 1946 prévoit la création de comités d’entreprise pour les entreprises de  50 salariés et plus.

Un membre titulaire du comité d’entreprise a droit à 20 heures de délégation par mois.

Dans les entreprises de moins de 300 salariés, l’employeur peut décider de mettre en œuvre une délégation unique pour le comité d’entreprise, le CHS-CT et les délégués du personnel.

35% des entreprises concernées par la loi de 1946 n’ont pas de comité d’entreprise.

La gestion des CE dépends des majorités syndicales.

Au-delà d’un certain seuil, obligation d’avoir des appels d’offre.

14% des CE emploient du personnel.

Le budget des CE:

Aucune obligation légale n’existe pour leur dotation. Ainsi  certains C.E. en sont dépourvus. De plus, la loi ne fixe aucun montant minimum pour le budget des activités sociales et culturelles (40 % des conventions collectives le rendent obligatoire).

L’employeur n’est dans l’obligation de doter le CE d’un budget pour les activités sociales et culturelles que si l’entreprise affectait des crédits à des dépenses sociales avant l’existence du CE.

Certains comités d’entreprise ne perçoivent rien (moins de 5 % des CE).

Le budget des activités socioculturelles s’élève en moyenne à 1% de la masse salariale brute. Pour l’ensemble des C.E. il est estimé à 3,7 Milliards d’€.

On estime que le montant des prescriptions avec la participation des salariés représente 11,2 Milliards d’€. (Prescription et centralisation des achats).

Le budget de fonctionnement, 0.2 % de la masse salariale brute, représente 448 millions d’€ pour l’ensemble des C.E.

Pour un salaire moyen en France est de 20 000€/an, une dotation de 1% donne 200€ par salarié en moyenne par an.

 

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